Description physique :
Format : A2
: Cycle Le corps animal, Musée du quai Branly, paris, 2007-12-20/2007-12-30. Ce cycle renvoie au chamanisme et aux besoins premiers de l'homme de s'accaparer la force et la puissance de l'animal, de l'imiter, de le diviniser.
L'homme, en souvenir des temps totémiques, aime imiter la félinité, que ce soit avec les anciens hommes léopards des ethnies Efik et Efo et les masques Abakwas qui nous entraînent de Cuba au Nigeria, ou les enfants du Karnataka qui redessinent leur corps en celui d'un tigre ou d'une panthère.
La peinture corporelle est à la fois une marque de l'éphémère et une irruption du sacré.
Le motif dessiné sur le sol parfait la ritualisation de l'espace : le kolam, peinture éphémère réalisée à l'aide de farine de riz et de différents ingrédients colorés, devient le centre du rituel du serpent Naga, véritable divinité au Kerala en écho aux mythes fondateurs de l'Asie.
La danse se lie à l'image dessinée sur le sol avec la renaissance de la danse Simanagdini d'Ananda Shankar Jayant, qui, lors de l'exécution de la danse classique Kuchipudi, dessine un lion avec ses pieds sur le sable.
Ce cycle présente trois spectacles, Le rituel Abaua du Nigéria à Cuba, Lions et Tigres et Ashta Naga Kalam et Pulluva Pattu, autour desquels des conférences, des projections de films et d'ateliers contribuent à enrichir les connaissances des spectateurs.